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les chirobalistes - les anisocycles expliqués
Les anisocycles. Or, à propos du scorpion, voici le passage en question de Vitruve : scorpion anisocycle : quand à ces engins, un seul homme peut adroitement le mettre en œuvre, comme un autre type de scorpion manuel. Qu'étaient-ce donc que les anisocycles.
DES MANUSCRITS. 107
J'observe d'abord que Vitruve assimile cet organe, formé de cercles inégaux, au scorpion lui-même. En exprime I'identité.
D'un autre côté, versationes signifie partout, dans Vitruve, mouvemenl rotatoire. Mais il peut s'appliquer
également à oscillation, mouvement rotatoire alternatif. Sénèque, lui, l'emploie dans ce sens, en parlant du mouvement
oscillatoire qui accompagne le tremblement de terre.
Le scorpion, signalé ici par Vitruve, avait donc pour organe principal un mécanisme formé de cercles inégaux,
à détente vibratoire, manœuvré par un seul homme et d’une justesse remarquable.
J'y verrais volontiers les machines d'Héron, avec leurs cercles inégaux compressibles, à l'exclusion des
ressorts à boudin, ou en spirale, engrenages, manivelles, etc., etc., proposés par les commentateurs.
(La, je fais une parenthèse, le narrateur exclus les ressorts à boudins, mais les ressorts en spirale ou cercles inégaux
( Ils ne sont pas compressibles) sont identiques. La seule machine ayant été réalisée qui se trouve au musée des antiquités,
à Saint Germain en Laye, possède à mon avis un type se raprochant du type spirale.)
Le ressort de la machine en bleu, la partie droite est fixée sur le bâti,
l'articulation en rouge du bras est fixé sur le ressort , le talon du bras appuie sur
l'extrémité libre du ressort, la petite partie droite en bleu.Quant on arme la machine
l'axe en rouge se déplace aussi légèrement, mais ce n'est pas un vrai ressort spirale,
mais c'est ce qui se rapproche le plus.
Au surplus, l'expression scorpionis seu anisocyclorum versationes, laisse entrevoir que Vitruve songeait,
en rédigeant ce passage, à un double système de scorpion. Après scorpionis, il semble se raviser et s'appliquer à
mieux préciser celui des deux types qu'il veut citer pour exemple.
A côté du scorpion sidérotone, de la manubaliste, Vitruve connaissait bien l'ancien scorpion névrotone, ( 200 ans avjc)dont il donne
ailleurs la description détaillée, et qui était manœuvré par deux servants, engin posé sur un socle( encore une parenthèse, le scorpion type
manubaliste se manœuvre par une seule personne. Nous parlons d’une machine portative)
Mais le scorpion à ressorts est le seul qu'il ait pu avoir en vue dans le passage qui nous occupe.
Malheureusement, le terme anisocyclorum, donné par toutes les éditions, à l'exception de la première, ne se retrouve
dans aucun manuscrit de Vitruve.
La remarque est de Schneider. Le mot àvtaàxvxXos ou dvKràxvxXov est inconnu dans les lexiques grecs; et, s'il fallait le
maintenir dans Vitruve, anisocycli serait préférable au neutre unisocycla, adopté par tous les commentateurs.
Schneider observe qu'anwotycforam est une conjecture de Giocundo, deuxième éditeur de Vitruve, connu pour la témérité de ses interprétations.des fibules qui jouaient le rôle d'épingle de sûreté. On le retrouve dans les serrures du Moyen Âge, puis plus tard pour animer les mécanismes de montres à ressort spirale. ![]() Et pour expliquer des formes mécaniques, elles étaient assimilées à d’autres formes courantes du corps. La chevelure en tire-bouchons frisés ne se présente pas toujours de la même façon. Les tire-bouchons qui retombent sur le cou sont quelquefois retenus par une épingle. Dans la figure de gauche les cheveux représentent plutôt un ressort type boudin ou hélicoïdale. Dans la figure de droite, en haut de la tête, des ressorts de forme spirale, ou anisocycle. Cheveux bouclés antique qui ont inspirés les ressorts type boudin ou spirale qui ont permis de remplacer les faisceaux de fibres animales. Texte (des nattes et des boucles très rigides telle qu’on est tenté de croire qu’il y mettait, mêlait des spirales en fils métallique comme on en a trouve dans certains tombeaux). Les ressorts spirales ou anisocycles. Guiseppe Antonio Borgnis- 1823. Anisocycle, sorte de baliste dont les ressorts, de forme spirale servaient à lancer des flèches. ( consultez l’architecture de Vitruve, traduction de Perrault, page a 73..) Jean Maximilien Lamarque, François Nicolas Baron Fririon-1832.Military art and science. Les gaulois alliés des Romains ou subjugués par eux, apprirent leurs maniements des machines anisocycles en ressort de montre. Les Byzantins, au moyen d’un ressort en spirale qu’ils nommaient anisocycle, faisaient partir d’un seul coup des faisceaux de flèches qui composait la mitraille de l’époque. Etienne Alexandre Bardin, Oudinot De Reggio- 1841. Les flèches qui partaient des balistes ou des anisocycles se tiraient quelquefois par faisceaux, c’était la mitraille de ce temps là, parfois faute de flèches ordinaires, les balistes lançaient des dards à main. Vitruve : De l'architecture. Livre X Tome second / trad. nouvelle par M. Ch.-L. Maufras,... C. L. F. Panckoucke, 1847. (13) - Seu anisocyclorum versationes. Quelle était cette sorte de machine, on ne le sait pas précisément. Budée et Turnèbe ne savent que la signification littérale de ce mot, qui est cercles inégaux. Barbare dit que les cheveux bouclés sont des anisocycles. Perrault, Baldi, Galiani, Ortiz et Newton croient que c'était un fil d'acier tourné en vis ou en spirale et enfermé dans un tube ; en tirant à soi le bout de cette vis, où se trouvait placé le trait, et en le lâchant tout à coup, on faisait partir le trait. C'était, comme le scorpion, une machine fort simple, qu'un homme seul pouvait faire agir. Date de création : 11/02/2015 @ 16:48 |